Panorama des start-ups Edtech dans l’éducation à travers le monde

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Panorama des start-ups Edtech dans l’éducation à travers le monde

Solunea

L’éducation n’appartient plus seule­ment aux États et aux organ­ismes privés. Depuis quelques années, on observe à tra­vers le nom­bre une aug­men­ta­tion du nom­bre de star­tups de l’éducation qui ont toute­fois bien du mal à trou­ver de nou­veaux con­cepts de for­ma­tion. Cet arti­cle est rédigé par Fred­dy RICO speak­er lors de la con­férence SoLEARNea.

La thé­ma­tique des star­tups Edtech sera abor­dée plus longue­ment lors de la con­férence SoLEARNea, les ten­dances de la for­ma­tion dig­i­tale organ­isée par Sol­unea le mar­di 7 mars 2017 chez Nexity.

Un nou­v­el eldo­ra­do pour les startup

Il y a tout d’abord eu les voy­ages, au niveau de l’hébergement ou du trans­port, puis les taxis, la restau­ra­tion et ses fameuses star­tups foodtech, c’est désor­mais au tour de l’éducation de voir les star­tups regarder atten­tive­ment dans sa direc­tion. Les “edtech”, tech­nolo­gies appliquées à l’éducation, sont encore peu exploitées sur le vieux con­ti­nent alors qu’elles font l’objet d’importants investisse­ments en R&D de l’autre côté de l’Atlantique.

Dans une société en mou­ve­ment con­stant, on nous encour­age à nous for­mer tout au long de notre vie. Pour cela, nous ne man­quons pas d’outils : appli­ca­tions mobiles, MOOC, ressources péd­a­gogiques en ligne. Jamais la trans­mis­sion du savoir n’a été aus­si sim­ple. En con­trepar­tie de cette abon­dance de ressources, la pres­sion socié­tale nous oblige presque à nous main­tenir à jour au niveau des savoirs et des com­pé­tences pour garder un pro­fil pro­fes­sion­nel attrac­t­if, même après son diplôme.

Quelques star­tups à succès

Future League


Emmie Chang, PDG et fon­da­trice de Future League, a décidé d’apprendre aux enfants à dévelop­per et ce dès leur plus jeune âge. La start­up Future league pro­pose ain­si des ate­liers de robo­t­ique à des élèves de la mater­nelle à la 8e année. 

De la même manière qu’un enfant apprend le piano et pro­gresse au fil des ans, les ate­liers de Future League incite les enfants à met­tre les mains dans le code assez tôt, à l’âge où l’apprentissage est le plus facile, pour qu’ils puis­sent maîtris­er ces pro­grammes au moment où ils intè­grent l’université.

Au niveau tar­i­faire, il faut compter 500€/enfant pour pou­voir inté­gr­er un ate­lier à dis­tance et 600€/enfant pour prof­iter de cours en présen­tiel avec d’autres enfants.

ByteK­nack


On reste dans le domaine de l’informatique avec la start­up ByteK­nack qui a pour objec­tif d’enseigner l’in­for­ma­tique à des enfants âgés de 6 ans et plus en util­isant l’Intel­li­gence Arti­fi­cielle. En effet, la plate­forme e‑learning pro­pose une IA qui sert d’as­sis­tant d’ap­pren­tis­sage pour les étu­di­ants. Le logi­ciel est capa­ble d’évaluer en temps réel ce que les élèves appren­nent, de cern­er leurs dif­fi­cultés et de les aider à les surmonter.

La start­up se démar­que de la con­cur­rence en faisant le pari de l’apprentissage par le sto­ry­telling plutôt que par le seri­ous gam­ing et souhaite, via cette stratégie, intéress­er les jeunes filles à l’apprentissage de l’informatique.

Actuelle­ment, la solu­tion est en ver­sion bêta.

Classtag


Classtag est une start­up qui a com­pris que l’évolution du secteur de l’éducation ne pas­sait pas seule­ment par une offre de nou­veaux ser­vices aux apprenants. En effet, les par­ents et les enseignants ont un rôle impor­tant à jouer. L’entreprise ambi­tionne donc de révo­lu­tion la com­mu­ni­ca­tion entre les par­ents et les enseignants et pro­pose des canaux de col­lab­o­ra­tion entre parents.

Il pro­pose ain­si une tech­nolo­gie per­me­t­tant aux par­ents d’être infor­més des activ­ités de classe, de recevoir des noti­fi­ca­tions et des emails plutôt que de com­pos­er avec les feuilles de suivi ou les fameux car­nets de cor­re­spon­dance. Les enseignants peu­vent de leur côté véri­fi­er si les par­ents ont bien reçu les doc­u­ments, s’ils ont con­trôlé les devoirs ou s’ils seront présents à une sor­tie de classe.

Enfin, les par­ents ont la pos­si­bil­ité de met­tre des noms sur les vis­ages des autres enfants qui passeront l’année avec leur fils ou leur fille à l’école et d’échanger avec les autres par­ents. La com­mu­ni­ca­tion est désor­mais, grâce à Classtag, plus ouverte et plus facile que jamais !

Classtag est gra­tu­it et pro­pose de la pub­lic­ité via dif­férents spon­sors et partenaires.

Time Machine Tours


Kyle Hud­son, fon­da­teur de Time Machine Tours, a lance sa start­up grâce aux gains qu’il a obtenus en par­tic­i­pant à la ver­sion améri­caine de Qui veut gag­n­er des mil­lions. Son objec­tif est de révo­lu­tion­ner la manière dont l’histoire est enseignée à l’école. Selon lui, la façon dont est enseignée l’histoire doit chang­er et utilis­er la tech­nolo­gie pour faire “voy­ager dans le temps” plutôt que de se con­tenter de lire des groupe­ments de textes et d’apprendre des dates par cœur.

Grâce à l’application Time Machine Tours et l’apport d’un musée ou d’une bib­lio­thèque locale, les enfants peu­vent con­stru­ire leurs pro­pres vis­ites his­toriques, de leur ville natale par exem­ple, grâce aux don­nées récoltées et util­isées par l’application. Chaque vis­ite est partagée sur la com­mu­nauté Time Machine Tours et mise à dis­po­si­tion des autres utilisateurs. 

«Les étu­di­ants sont naturelle­ment fascinés par l’his­toire, par ce qui leur est arrivé, mais la plu­part d’en­tre eux ne le savent pas encore», dit Hud­son. “Time Machine Tours change tout ça.”

Time Machine Tours pro­pose donc de redé­cou­vrir l’histoire de villes célèbres comme Chica­go, New York et Wash­ing­ton DC grâce à une appli­ca­tion iOS gra­tu­ite. De plus, Hud­son affirme que les don­nées récoltées par la start­up sont et res­teront privées.